Pour rester en forme et s’épanouir pleinement, le chien a besoin de défis qui lui permettent de canaliser toute son énergie. Voici 5 sports toniques et trempés de bonne humeur qui combleront, de façon égale, l’animal et le maître.

Le parcours agility

Pratiquée comme un loisir, l’agility constitue un excellent moyen de partager de vrais moments fun avec son chien. Ceux qui s’en sentent le courage peuvent également rejoindre des compétitions. L’activité consiste en un parcours d’obstacles que l’animal doit exécuter le plus parfaitement possible. Entre les rampes, les balançoires, les tunnels et les haies à sauter, son agilité est effectivement sollicitée au maximum. D’où l’appellation de la discipline. Ceci étant, une entente parfaite avec son maître, qui donne les consignes, conditionne la réussite du parcours. Des deux côtés, le sport requiert une très bonne condition physique.

Le VTT en compagnie de son chien

Un chien, un vélo tout terrain et une bonne condition physique, voilà ce qu’il faut pour pratiquer le cani-VTT. Le sport est idéal si votre chien appartient à l’une de ces races très dynamiques. Le lévrier, un coureur-né, l’hyperactif Jack Russell, le très alerte husky, l’athlétique doberman et l’énergique braque allemand trouveront tous leur compte dans la pratique de ce sport. Maître et chien se partagent la dépense d’énergie en jeu dans le cani-VTT. L’animal procède à une traction en courant au-devant du vélo, mais son maître continuera à pédaler, d’ailleurs plus énergiquement pour suivre l’allure du chien. Pensez à équiper correctement l’animal pour une pratique sécurisée. Prévoyez un harnais adapté pour la traction, une laisse dotée d’un amortisseur et une barre fixe pour la relier à votre vélo.

La danse pour l’initier à l’obéissance en toute tonicité

Il existe une discipline de chorégraphie destinée spécialement à apprendre l’obéissance aux chiens. Les exercices se faisant sur une musique rythmée, les francophones l’ont vite baptisée obérythmée, par contraction des 2 notions en jeu. Reconnu officiellement par la Société centrale canine, le sport voit le jour outre-Manche sous l’appellation de « heelwork to music ». La persévérance du duo ainsi qu’une bonne disposition à l’obéissance de l’animal sont requis pour démarrer et évoluer dans cette activité. Pratiquée en continu, elle permet de renforcer les liens entre le chien et son maître, tout en étant un moyen ludique de le soumettre à la discipline.

Le flyball, pour le tonus et l’éducation

Cette activité permet d’atteindre un bon compromis entre dépense physique et aspect éducatif. Concrètement, le flyball consiste en un parcours d’obstacles intensifié par le rajout d’une deuxième phase. En fin de parcours, le chien appuie effectivement sur une pédale qui commande un lanceur. Il doit alors rattraper au vol la balle projetée afin de la ramener. Sur le trajet retour, il doit repasser les obstacles. En notant que le chien effectue seul le parcours, son maître étant posté derrière la ligne de départ pour donner les consignes. Pratiqué en compétition, cela constitue, en même temps, un excellent moyen de socialiser votre compagnon.

Le canicross : courir un peu plus intensément

Commencez à habituer votre toutou aux exigences de la pratique de cette discipline dès son sixième mois, en adaptant les exercices à ses capacités. Cela vous permettra de l’inscrire à une compétition, en toute sérénité, quand il aura atteint 12 mois. Pour que votre binôme fonctionne, assurez-vous d’avoir de bonnes conditions physiques pour être à la hauteur des exigences du canicross. Entre autres, prévoyez d’exercer sur des terrains accidentés et mous, car l’on a affaire à un sport trail nature.

Il faudra également faire preuve d’un peu de patience, quand on commence. S’habituer à coordonner ses mouvements à ceux de son chien n’est pas toujours évident. Pour assurer que le binôme parte et arrive ensemble, les deux éléments sont effectivement reliés par une ligne de trait. Le maître devra alors se soumettre à des équipements – un baudrier ou une ceinture, au choix – qui peuvent légèrement gêner jusqu’à ce qu’il y soit familiarisé. À noter que les races les plus adaptées à la pratique de ce sport incluent entre autres, le greyster – race de canicross par excellence -, le greyhound, le cocker américain ou encore le braque de Weimar.

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